lundi 4 octobre 2010

History

Il faut toujours que l'ambiance, l'atmosphère soient les bonnes pour pouvoir accoucher d'un écrit. Alors que la situation de ma grand-mère s'est améliorée et qu'il semblerait que tout le monde ait eu une grande frayeur inutile, j'observe le sentiment d'histoire. Je tente de contempler ce qui peut éventuellement constituer une vie. La vie d'un individu ou, à plus grande échelle, d'un groupe donné. Ma dernière lecture, La vie quotidienne des Aztèques, de Jacques Soustelle, m'a éclairée sous un autre angle que le seul point de vue individuel. Il n'y a donc pas de règle. Chaque vie élabore ses règles propres au fur et à mesure qu'elle progresse, qu'elle avance. Tous ces lieux communs que l'on énonce à longueur de temps et auxquels on se raccroche par peur... Ils ne sont qu'illusoires. Chacun de nous avance sur une route qui se dessine sous ses propres pas. Le chemin parcouru se grave pour la postérité. Il n'y a pas d'humanité mais bien des humanités. C'est une fois ce sentier terminé qu'il sera alors temps et possible de pouvoir y détecter une trame, un fil conducteur, une ligne directrice, avec peut-être une logique latente. Mais pas avant. Un observateur détaché et extérieur aura le fin mot. Il pourra expliquer le pourquoi des diverses bifurcations, des choix variés qui auront jalonné ce parcours. C'est bien l'angoisse, la crainte, l'inconnu qui nous font généraliser les choses. Mais l'avenir reste opaque. Qui sait ce qu'il réserve. Une chose est sûre, c'est que comme on sème, on récolte.
Et comme on s'aime, on récolte aussi.


© Tous les textes et photos sont soumis à copyright.

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